jeudi 16 février 2012

Accalmie sur les taux et baisse des prix

Paris, le 14 février - Meilleurtaux.com, courtier en crédit immobilier, publie chaque mois son palmarès des taux dans les 10 plus grandes villes de France. En février, Nantes et Toulouse conservent la tête du classement avec des taux stables quand Lyon remonte de la 9ème à la 3ème place. L'amorce de baisse de prix constatée fin 2011 se confirme dans 6 villes sur 10 permettant une hausse du pouvoir d'achat immobilier à Lyon, Nice et Bordeaux, où les taux n'ont pas augmenté.


Nantes et Toulouse toujours en tête, belle remontée pour Lyon.

Nantes conserve ce mois-ci la 1ère place du classement en proposant un taux très avantageux à 3,84 % sur 20 ans, dans un contexte où « les banques cherchent à conquérir de nouvelles parts de marché en proposant des conditions très attractives » selon Mickael Gravoueille, directeur de l'agence meilleurtaux.com à Nantes.

A Toulouse, second du classement, les taux - stables en février - sont presque tout aussi attractifs. A la 3e place et pour la 1ère fois sur le podium, Lyon remonte de 6 places ce mois-ci en proposant un taux à 3,95 % (contre 4,15 % en janvier) : « en ce moment, nos partenaires bancaires consentent des taux très avantageux, et comme nous proposons quasi-systématiquement à nos clients un montage de prêt avec deux lignes de crédit sur des durées différentes, cela permet au final d'économiser encore 0,10 à 0,20 point sur le taux » détaille Pascal Curt, directeur de l'agence meilleurtaux.com à Lyon.

A Paris, Nice et Bordeaux, les taux sont stables, juste au-dessus du seuil de 4 %, quand les taux remontent légèrement à Strasbourg et Montpellier qui perdent ainsi 3 places. Marseille, avec des taux en hausse de 0,15 point sur un mois, reste lanterne rouge du classement.

Baisse des prix, mais pas d'effet systématique sur le pouvoir d'achat immobilier

Le mouvement de baisse des prix constaté ces derniers mois se confirme dans 7 villes sur 10 mais sans toutefois se traduire systématiquement par une hausse du pouvoir d'achat immobilier. Strasbourg, Lille et Montpellier sont ainsi pénalisées par la hausse des taux. A Lyon, Nice et Bordeaux, les baisses de prix ont en revanche permis de gagner en surface à mensualité constante grâce à des taux stables ou en baisse.

Paris reste dernière en raison de la hausse des prix persistante : le pouvoir d'achat immobilier perd ainsi 1,5 m² pour 1 000 € de mensualité (19,3 m² contre 20,8 m² en janvier).

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